Culture & traditions

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1/ Histoire

1200 : La Bolivie est incorporée à L'Empire Inca.
1535 : Francisco PIZARRO débarque sur le continent avec ses troupes (c’est le conquistador espagnol qui a conquis et soumis l'Empire Inca).
1781 : C’est l’année de révoltes indiennes : Tupac Katari, Julián Apasa Nina de son vrai nom, est l'un des leaders du soulèvement indigène face aux colons espagnols. En 1781, il regroupe quelques quarante mille hommes avec lesquels il assiège la Paz ; en vain. Quelques mois plus tard, en novembre, il réitère l'opération, mais cette fois, il est capturé et exécuté.
1825 : c’est l’indépendance de la Bolivie : la lutte pour l'indépendance commence en 1809 sous la pression des armées de  Bolívar (d'où le nom de Bolivie en hommage au révolutionnaire). L'indépendance est proclamée en 1825 après la victoire du général Antonio José de Sucre. Élu président à vie de la Bolivie en 1826, Sucre abdique en 1828 pour devenir président de la Colombie. Il est assassiné peu de temps après.
1884 : La Bolivie perd de la région côtière (Iquique, Antofagasta) suite à la guerre du Pacifique (1879-1884) contre le Chili. C'était l'unique accès à la mer de la Bolivie.
1903 : Le pays perd une partie de l'Amazonie suite à conflit avec le Brésil (guerre de l'Acre). Entre 1899 et 1903, la Bolivie et le Pérou sont en guerre contre le Brésil. L'enjeu: le contrôle de la zone d'Acre riche en hévéas et en or.
1935 : C’est maintenant la perte de la partie sud suite au conflit avec le Paraguay (guerre du Chaco, de 1932 à 1935) que la Bolivie subit. L'enjeu principal de cette guerre est le pétrole. La Bolivie est alors défendue par des compagnies pétrolières nord-américaines et le Paraguay par des compagnies britanniques. Au final, les trois quarts de la zone reviennent au Paraguay, et le reste à la Bolivie.
1964 - 1982 : Il y a une succession de coups d'État militaires. En 1964, le coup d'État du général Barrientos sonne l'air des dictatures militaires.
1989 : C’est l’élection de Jaime Paz Zamora (MIR - Mouvement de la Gauche Révolutionnaire) à la présidence et la mise en place d'un gouvernement de coalition avec Hugo Banzer Suárez.
1997 - 2001 : Hugo Banzer Suárez est élu président. Il privatise l'eau à Cochabamba, ce qui donne lieu, par la suite, à la "guerre de l'eau".
2001 - 2003 : Gonzalo "Goni" Sanchez de Lozada est de nouveau président. Avec une cote de popularité au plus bas les derniers temps, notamment à cause des propositions concernant la privatisation du gaz bolivien, il est contraint de quitter ses fonctions de président et laisse le pouvoir à son vice-président, Carlos Mesa. Ses idées libérales lui ont valu les surnoms de "vendeur de la patrie" et "el gringo".
2003 - 2005 : Carlos MESA est président et doit affronter une grave crise sociale qui aura raison de son mandat. Il démissionne en 2005.
2005 : Election à la présidence d'Evo Morales (leader du MAS - Mouvement vers le Socialisme). C'est la première fois qu'un Aymara (peuple originaire du lac Titicaca) accède à la plus haute fonction de l'État. L’année suivante, il commence sa politique de nationalisation avec les hydrocarbures.
2009 : Une nouvelle constitution est mise en place. Grâce aux différentes nationalisations (pétrole et gaz surtout), le pays a de nombreuses rentrées d’argent. C’est aussi l’année où Evo Morales est réélu.
2010 : La Bolivie organise la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique et sur les droits de la Terre Mère.
2011 : Cette année est l’année des protestations contre le gouvernement : grèves paralysant les villes, revendication des droits des peuples amazoniens,
2012 : Les dialectes locaux (36 au total) sont reconnus comme langues nationales au même titre que l’espagnol.
2014 : Réélection d'Evo Morales à la tête du gouvernement.

2/ Nourriture

Boisson :

Concernant les boissons, vous pourrez goûter la chicha (alcool de maïs fermenté) ou le maté de coca (thé de feuilles de coca) qui est d’ailleurs excellent si vous souffrez du mal d’altitude ! La Bolivie produit aussi différentes bières et vins (dans la région de Tarija).

Cuisine :

La cuisine bolivienne n’est pas particulièrement variée, mais un ingrédient comme la pomme de terre peut se décliner en une variété de plats.  
Les plats les plus typiques sont donc à base de pomme de terre (plus de 300 espèces !) et de quinoa. Les restaurants vous proposeront aussi de nombreuses soupes.

Voici quelques exemples de plats typiques boliviens :

  • « salta de pollo » ou « aji de lengua » : poulet ou langue de bœuf avec des piments
  • « chicharrones» : morceaux de porc grillés que vous pourrez trouver un peu partout dans le pays
  • « empanadas » : ce sont des chaussons fourrés (viande, poulet, fromage, etc) dont l’origine est Argentine
  • « parillada » : ce sont des morceaux de viande et d’abats grillés

3/ Personnages célèbres

Victor MONTOYA : écrivain des mineurs, il connut la prison puis l'exil avant de voir son œuvre reconnue. Victor Montoya est considéré comme l'un des principaux promoteurs de la littérature moderne bolivienne. Il a vécu toute son enfance auprès des populations minières de Llallagua au nord de Potosí, découvrant ainsi la souffrance humaine et partageant la lutte des mineurs.
Ernesto CAVOUR : il est considéré comme le plus grand musicien du pays. Il est notamment connu pour être le maître du « charango » (instrument à cordes bolivien)
Evo MORALES : dirigeant syndicaliste des producteurs de coca et actuel président.

4/ Fêtes importantes


Fin janvier : Feria Alacitas à La Paz pour célébrer le dieu de l’abondance
Mars : carnaval d’Oruro (il y en a dans tout le pays, mais celui d’Oruro est le plus impressionnant)
Avril : Semaine Sainte
Mai ou juin : le Gran Poder à La Paz
21 juin : fête du solstice d´hiver dans les ruines de Tiwanaku